Je viens de lire un livre épatant : c’est un huis clos dans la cathédrale de Strasbourg. Déjà, le point de départ est original, et l’enquête conduite par le jeune détective Jules Meyer ne manque ni de sel ni de piment dans cette atmosphère de chambre close pourtant très vaste. Mais l’intérêt du bouquin se double encore par l’évocation très imagée des événements de l’année 1419, avec la mise en scène de personnages hauts en couleur, notamment ceux qui ont contribué à la construction du monument. Le lecteur suit les deux intrigues en parallèle. Si les explications de la première apparaissent de manière logique, la part d’ombre qui demeure pour l’enquêteur s’éclaire, pour le lecteur, de motivations depuis longtemps oubliées, grâce à l’imagination de l’auteur étayée par une solide documentation. Ces allers-retours entre le passé et le présent (1922, ce n’est pas si loin) ont quelque chose de stimulant. On apprend beaucoup de choses sur l’édifice. Il est parfois difficile d’équilibrer la part de l’action et la part de la documentation ; dans ce livre l’équilibre est respecté, et on louvoie sans arrêt entre l’envie de savoir qui-comment-pourquoi, et le plaisir de lire simplement un bouquin au style alerte et efficace. Les coups de théâtre sont au rendez-vous, comme il se doit. Merci Jacques pour cet exercice de haute voltige !
Je viens de lire un livre épatant : c’est un huis clos dans la cathédrale de Strasbourg. Déjà, le point de départ est original, et l’enquête conduite par le jeune détective Jules Meyer ne manque ni de sel ni de piment dans cette atmosphère de chambre close pourtant très vaste. Mais l’intérêt du bouquin se double encore par l’évocation très imagée des événements de l’année 1419, avec la mise en scène de personnages hauts en couleur, notamment ceux qui ont contribué à la construction du monument. Le lecteur suit les deux intrigues en parallèle. Si les explications de la première apparaissent de manière logique, la part d’ombre qui demeure pour l’enquêteur s’éclaire, pour le lecteur, de motivations depuis longtemps oubliées, grâce à l’imagination de l’auteur étayée par une solide documentation. Ces allers-retours entre le passé et le présent (1922, ce n’est pas si loin) ont quelque chose de stimulant. On apprend beaucoup de choses sur l’édifice. Il est parfois difficile d’équilibrer la part de l’action et la part de la documentation ; dans ce livre l’équilibre est respecté, et on louvoie sans arrêt entre l’envie de savoir qui-comment-pourquoi, et le plaisir de lire simplement un bouquin au style alerte et efficace. Les coups de théâtre sont au rendez-vous, comme il se doit. Merci Jacques pour cet exercice de haute voltige !