Après trois générations qui avaient servi la France sous les couleurs successives de deux empires, de la monarchie et de la république, la famille Knobloch a vu soudainement l’Alsace basculer, et rejoindre l’Empire allemand.
La vie rurale et harassante de Léo Knobloch et de son beau-frère Joseph Meyer ne changea pas beaucoup pour autant, troublée seulement par le rythme fou
des inventions de cette « Belle époque », comme les premières automobiles, et les obligations du service militaire en Allemagne. (...)
Témoignage
-
Quand nous étions allemands
25 octobre 2011 -
Culture en Alsace : la panne ?
11 octobre 2011Un livre manifeste
« Si nous allons dans le vif du sujet j’aimerais formuler une question qui, de prime abord peut sembler incongrue tant on ne la pose jamais, tant ses termes semblent évidents : comment les deux notions « Culture » et « Alsace » peuvent-elles être assemblées pour générer du sens ? »
Initiateur, tant à la Région Alsace que dans la Communauté Urbaine de Strasbourg, de grands projets culturels (du FRAC Alsace à la Médiathèque Malraux), Robert Grossmann a été notamment le premier à (...) -
Le prix de la liberté
25 mai 2011Avec la fin du premier Empire et la restauration de la monarchie, on aurait pu croire au retour de la paix, et la famille Knobloch l’aurait souhaitée ardemment, après avoir versé un lourd tribut aux aventures impériales.
Hélas, en cette fin d’année 1832, une nouvelle génération est appelée en masse sous les drapeaux.
De la chute de Napoléon Ier à celle de Napoléon III, Bertrand Jost poursuit sa chronique extrêmement détaillée du parcours d’une famille – la sienne – au gré des conflits européens.
Ce (...) -
Grandeur et déchéance
25 mars 2010Ils sont deux cousins, Boniface et François, deux Alsaciens, nés en même temps que la Révolution ; deux voisins, deux « pays » du village de Diebolsheim, deux soldats… et deux destins.
Incorporés en 1809, le premier dans l’infanterie, le second dans les chasseurs à cheval, ils participeront, sous les ordres de Napoléon, à la bataille de Wagram.
Après Wagram, la paix avec le Tsar ne peut plus durer. Une nouvelle guerre éclate. Boniface et François entrent en Russie avec la Grande Armée. Mais ce qui (...) -
Ardennes, Aurès, Alsace
8 mars 2010Des Ardennes aux Aurès, des Aurès à l’Alsace, voici la vie d’un homme qui a toujours, sous toutes ses formes, chéri la justice.
Albert Botte aime faire les choses à sa manière.
Affecté à Kheirane en 1960, au moment des « événements », il accepte la mission d’enseigner les enfants des Aurès. Son seul ennemi en Algérie, ce seront donc les fautes d’orthographe ou de grammaire !
Nommé juge d’instruction à Strasbourg en 1973, il devient conseiller à la Cour d’Appel de Colmar, puis président de chambre dans les (...) -
Adieu Sür un siess ?
24 novembre 2008"Samedi 20 septembre 2008. J’ai l’impression d’être un papillon brûlé. Mes ailes ont été rognées à force de trop toucher la lumière des studios."
Ainsi commence Adieu Sür un siess, coup de sang et cri du cœur de Simone Morgenthaler suite à l’arrêt de son émission, bien connue des Alsaciens, après 13 ans de diffusion.
Vous avez été 470 à vous rendre sur le plateau de Sür un siess pour exprimer avec la saveur de votre dialecte, vos passions et votre art de vivre.
Vous étiez des dizaines et des dizaines de (...) -
Sans papiers
9 octobre 2006Le monde des sans-papiers raconté de l’intérieur
« Un beau jour on se décide. » Ainsi débute le périple de ce récit. L’homme pourrait être né au Congo, au Liban, au Kurdistan, au Cambodge — la liste est longue, bien longue —. Il a décidé de quitter son pays dévasté par la guerre civile, de fuir les difficultés économiques avec femme et enfants. C’est au « pays des droits de l’Homme » que son exil, via un réseau de passeurs, le mène. C’est en France qu’il demande asile.
Mais lorsqu’il pose le pied sur le sol (...) -
L’Aimant du silence
28 avril 2005L’amour n’efface pas l’amour
« Il y a ton silence ». La parole émerge, née de l’amour, de la complicité, des non-dits, de l’absence.
Souvenirs des plateaux de cinéma, où il l’emmenait parfois, souvenirs de celui qui pliait les matériaux à tous ses projets, souvenirs de l’enfance dans le Midi, de la douceur de la vie, des regrets, des attentes aussi, souvenir de ce visage parfois lointain, comme absent, comme autre part, en recherche, de quoi ? Il, lui, le père.
Son empreinte parcourt tout le récit (...) -
E strüss üs d’r heimet (Bouquet du terroir)
8 novembre 2001Poésie
Éminent germaniste dont la carrière a connu la consécration à la Sorbonne, Georges Zink exprime avec sobriété, dans une langue alsacienne imagée et mélodieuse, son sentiment d’exil, invoquant sa Heimet et les souvenirs de sa jeunesse à Hagenbach, petit village sundgauvien. -
une enfance à Hagenbach
25 janvier 1996Souvenirs d’un grand universitaire alsacien
Né à Hagenbach (Haut-Rhin) le 14 février 1909, Georges Zink a été élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’allemand, docteur ès lettres, docteur honoris causa de l’université de Francfort, chevalier de la légion d’honneur.
D’abord professeur de lycée, il a, après la soutenance de ses thèses, été nommé professeur à l’université de Lyon, puis à la Sorbonne. Ses travaux ont porté essentiellement sur la philologie et les littératures germaniques (Les légendes héroïques (...)
0 | 10